Dire “non” : la nouvelle solution à tout ? non ! Mais à beaucoup ? Surement !
La phrase clé, qui fait mal autant qu’elle secoue, pourquoi et comment on n’a jamais de temps pour faire telle ou telle chose ? Pourquoi est ce que parfois on n’arrive pas à prendre du temps ? Pourquoi moi j’y arrive pas et que certain(e)s de mes ami(e)s, collègues y arrivent ?
Dans cet article, je vais essayer de vous donner quelques clés.
Le temps est quelque chose d’assez simple : chaque journée fait 24h ! Oui, oui et c’est pour tout le monde pareil ! Par contre la manière dont nous l’occupons est différente.
Pour gagner / optimiser son temps il faut déjà (re)voir ses priorités (on y viendra dans un prochain article). Mais il faut aussi savoir dire non !
Pourquoi ? Parce que non = limites !
Pour beaucoup d’entre nous dire non = je ne suis pas gentil(le), je ne suis pas aidant(e), je ne suis pas correct(e). Ou encore : je ne peux pas dire non !
Mais pourquoi ? et surtout qui détermine cela à part nous ?
Est ce que vous avez concrètement déjà essayé de dire non, afin de voir ce qu’il se passe ?
Je suis du genre à dire oui, tout le temps quoi qu’il m’en coûte (financièrement, moralement, physiquement …) je dis Oui !
Oui pour bosser tard, oui pour sortir alors que je suis fatiguée, oui pour faire un aller retour dans ma famille alors que je n’en ai pas envie, oui pour faire un cadeau alors que je n’ai plus de budget … et la liste est longue.
Et puis j’ai rencontré Carine 36 ans :
« je suis engagée dans la vie associative. Et du genre à dire oui à tous les projets, toutes les réunions … mais malheureusement mon corps ne suivait pas. Un vendredi soir j’ai décidé de dire non pour partir en week end de formation avec mon association. Leur dire non a été un déchirement. J’avais engagé ma parole, le paiement de la nuit d’hôtel… Le vendredi soir je suivais les messages sur le groupe WhatsApp en me rongeant les sangs en me demandant ce qu’ils allaient penser de moi. Je suis allée me coucher en regrettant mon choix. Puis samedi matin, quand je me suis levée chez moi … en me disant que je n’avais à la base pas prévue ce week-end. J’ai pu faire plein de choses et en tête me reposer ! A la fin du week-end je mesurais la chance que j’ai eu d’avoir ce week-end.
Alors oui … cet engagement a été impacté par ma non venue à ce week-end. Mais au profit de quoi ? de moi ! De mon repos… et ça, ça n’a pas de prix ! »
Je me suis retrouvée dans le témoignage de Carine … et j’ai essayé !
Un petit non d’abord. Un soir pour ne pas avoir à sortir .
Puis un non à un client.
Puis un non à ma famille.
Et après un peu de recul, je me suis rendue compte que la terre ne s’était pas arrêtée de tourner.
Mes ami(e)s ont repoussé la soirée.
Mon client m’a demandé pourquoi. On a échangé. J’ai maintenu mon non. Je ne travaille plus avec lui, mais je pense que j’ai eu raison.
Ma famille m’aime toujours et ce n’est que partie remise.
Apprendre à dire non, ce n’est pas simple (pour tout le monde) et ça peut prendre du temps ! Mais ce mot est magique et peut changer la donne.
Dire non ce n’est pas se montrer faible, se montrer méchant… c’est juste à un moment se mettre en accord avec soi, qui on est et ce que l’on peut faire !
C’est ce qu’on appelle travailler ses soft skills et on en parler avec opleiding juste ici.
Alors attention apprendre à dire NON ça se fait petit à petit. On fait étape par étape, apprendre à dire non pour une tâche, pour une sortie en famille qu’on n’a pas envie de faire, pour une tâche ménagère … et voyez l’impact … Est-ce qu’il est si horrible que vous l’aviez envisagé ?
Allez, ce soir moi je dis NON à l’article trop long !
Charlotte